Voici les différentes étapes pour installer un système Linux sur un ordinateur. Selon les distributions, l'ordre des étapes peuvent changer mais les principes restent identiques.
Prérequis
Préparer le Bios ou l'UEFI pour démarrer sur CD/DVD ou sur un support USB⚓
Modifier l'ordre de démarrage pour donner la priorité au lecteur CD/DVD et à l'USB avant le démarrage du disque dur.
Exemple : La touche à utiliser au démarrage pour entrer dans le BIOS/UEFI dépend de la marque du PC.⚓
A titre d'exemple on peut citer :
Fabriquant
Touches possibles pour l'accès au Bios/UEFI
Acer
F1, F2, Suppr/Dell
Compaq
F10
Dell
F2
Fujitsu
F2
HP
F1, F2, F6, F10, F12, Échap/ESC
IBM / Lenovo
F1
NEC
F2
Packard Bell
F1, F2, Suppr / Dell
Samsung
F2
Sony
F1, F2, F3
Toshiba
F1, F2, F12, Échap/ESC
Procédure
Booter (démarrer) sur le support d'amorçage (clé USB ou CD/DVD)⚓
Il est possible de choisir le support de démarrage après l'allumage du pc en appuyant sur une touche de fonction (F). La touche concernée dépend de la marque du PC : le plus souvent il s'agit des touches ESC, F9, F10 ou F12.
Démarrer en mode « live » pour vérifier le bon fonctionnement du matériel avec le système choisi.⚓
Vérifier que tout fonctionne correctement :
l'affichage est-il optimal ?
le réseau est-il opérationnel (navigation web) via un câble Ethernet ou en wi-fi ?
Mot de passe pour « Root » (Debian distingue l'admin des autres utilisateurs)
Création d'un utilisateur « ordinaire » (avec pouvoirs admin pour le 1er utilisateur sur les autres distributions)
Partitionnement et points de montage : cas d'un Bios « legacy »⚓
partition système (btrfs, ext4 ou autre) montée sur /
partition utilisateurs (btrfs, ext4 ou autre) montée sur /home
partition « swap » (espace disque utilisé en cas de manque de place dans la mémoire vive, capacité RAM + 1Go) en swap (en fin de disque)
Conseil :
Pour les ordinateurs un peu moins performants et/ou avec peu de mémoire vive, il est conseillé de mettre la partition « swap » juste après la partition racine, soit dans l'ordre :
partition système (btrfs, ext4 ou autre) montée sur /
partition « swap » en swap
partition utilisateurs (btrfs, ext4 ou autre) montée sur /home
Remarque :
Ce conseil est moins pertinent avec un disque SSD.
Pour un disque dur de 160 Go et un pc équipé de 4 Go de mémoire vivre (RAM), on peut envisager des tailles de partition comme ci-dessous :
50 Go pour la partition système (/)
5 Go pour la partition « swap »
le reste de l'espace pour la partition utilisateurs (/home)
Partitionnement et points de montage : cas d'un UEFI⚓
Une partition supplémentaire, avec un système de fichiers amorçable, doit être créée lors du partitionnement pour le programme d'amorçage EFI. Cette partition est appelée EFI System Partition (ESP).
Exemple des conseils prodigués sur un système basé sur Arch ou dérivées.
partition boot ; 32 Mo, non formatée, drapeau bios-legacy
partition UEFI ; 64 Mo, formatée en exfat, montée sur /boot/efi, drapeau boot
partition système (50 Go), formatée en btrfs ou ext4, montée sur /
partition utilisateurs ; taille restante, formatée en btrfs ou ext4, montée sur /home
partition « swap » : formatée en swap (capacité RAM + 1Go, en fin de disque)
Chiffrage possible du disque dur par mot de passe.⚓
Voici les différentes étapes pour installer un système Linux sur un ordinateur. Selon les distributions, l'ordre des étapes peuvent changer mais les principes restent identiques.
Préparer le Bios ou l'UEFI pour démarrer sur CD/DVD ou sur un support USB⚓
Modifier l'ordre de démarrage pour donner la priorité au lecteur CD/DVD et à l'USB avant le démarrage du disque dur.
Exemple : La touche à utiliser au démarrage pour entrer dans le BIOS/UEFI dépend de la marque du PC.⚓
A titre d'exemple on peut citer :
Fabriquant
Touches possibles pour l'accès au Bios/UEFI
Acer
F1
,F2
,Suppr/Dell
Compaq
F10
Dell
F2
Fujitsu
F2
HP
F1
,F2
,F6
,F10
,F12
,Échap/ESC
IBM / Lenovo
F1
NEC
F2
Packard Bell
F1
,F2
,Suppr / Dell
Samsung
F2
Sony
F1
,F2
,F3
Toshiba
F1
,F2
,F12
,Échap/ESC
Alternative au réglage du programme UEFI/BIOS⚓
Il est possible de choisir le support de démarrage après l'allumage du pc en appuyant sur une touche de fonction (F). La touche concernée dépend de la marque du PC : le plus souvent il s'agit des touches
ESC
,F9
,F10
ouF12
.Vérifier que tout fonctionne correctement :
l'affichage est-il optimal ?
le réseau est-il opérationnel (navigation web) via un câble Ethernet ou en wi-fi ?
Choisir Français
Choisir Français (parfois AZERTY, variante, Bépo, etc., selon le clavier)
Normalement la reconnaissance Ethernet est automatique
Choisir Europe/Paris
Mot de passe pour « Root » (Debian distingue l'admin des autres utilisateurs)
Création d'un utilisateur « ordinaire » (avec pouvoirs admin pour le 1er utilisateur sur les autres distributions)
partition système (btrfs, ext4 ou autre) montée sur /
partition utilisateurs (btrfs, ext4 ou autre) montée sur /home
partition « swap » (espace disque utilisé en cas de manque de place dans la mémoire vive, capacité RAM + 1Go) en swap (en fin de disque)
Conseil :
Pour les ordinateurs un peu moins performants et/ou avec peu de mémoire vive, il est conseillé de mettre la partition « swap » juste après la partition racine, soit dans l'ordre :
partition système (btrfs, ext4 ou autre) montée sur /
partition « swap » en swap
partition utilisateurs (btrfs, ext4 ou autre) montée sur /home
Remarque :
Ce conseil est moins pertinent avec un disque SSD.
Conseil : Taille des partitions⚓
Pour un disque dur de 160 Go et un pc équipé de 4 Go de mémoire vivre (RAM), on peut envisager des tailles de partition comme ci-dessous :
50 Go pour la partition système (/)
5 Go pour la partition « swap »
le reste de l'espace pour la partition utilisateurs (/home)
Une partition supplémentaire, avec un système de fichiers amorçable, doit être créée lors du partitionnement pour le programme d'amorçage EFI. Cette partition est appelée EFI System Partition (ESP).
Exemple des conseils prodigués sur un système basé sur Arch ou dérivées.
bios-legacy
boot
L'ensemble du système est maintenant installé, accompagné de quelques logiciels essentiels au fonctionnement basique de l'ordinateur.
Saisir ou choisir le nom de l'utilisateur créé durant l'installation.
Le système paramètre le compte de l'utilisateur et crée les dossiers utilisateurs par défaut (Documents, Images, Musique, Téléchargements, Vidéo).
Voir la rubrique dédiée.
Faire la mise à jour du système avec le logiciel qui gère les mises à jours, Synaptic ou le Terminal (on appelle ça aussi la « console »).
Rechercher les fichiers l10n-fr (ou -fr selon la distribution) correspondants aux logiciels et les installer.
Remarque :
Pour les distribution basées sur Ubuntu, il faut chercher les fichiers de langue par la terminaison
-locale-fr
Exemple :
firefox-locale-fr
Exemple :
thunderbird-locale-fr
Changer le fond d'écran
Mettre des icônes sur le bureau (= lanceurs, = raccourcis)
Voilà, le gros du travail est fait, reste quelques autres réglages de personnalisation à faire pour adapter l'environnement à vos habitudes.